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LETTRE VIII Je me trouvai l'hôte de la famille la plus charmante et la plus agréable. Le père était un bel homme de cinquante et un ans. Sa femme, bien plus jeune que lui, devenait potelée. Elle était cependant évidemment en pleine santé et en pleine force, et quoique un peu trop proéminente au niveau de la poitrine et du ventre, on pouvait voir à ses bras remarquablement fins combien sa chair était ferme. Il était évident aussi que son cul devait être de proportions prodigieuses. Sa démarche était ferme et élastique, ses pieds petits, et dans l'ensemble elle vous donnait l'impression d'une femme des plus désirables qui soulagerait la raideur de n'importe quel homme. Je l'ai immédiatement marquée pour une attaque déterminée. On verra dans le futur jusqu’où j’ai réussi. J'ai déjà nommé le frère Frédéric et l'exquise jeune sœur Sophie. Après le dîner et le café, nous nous rendîmes au salon, dans lequel je trouvai divers instruments de musique, car la famille était éminemment musicale. Les deux sœurs se mirent au piano, tandis que Frédéric sortait une flûte et le père un violoncelle, et nous fîmes jouer plusieurs morceaux de concert avec beaucoup d'habileté et d'effet. Après quoi la mère prit sa harpe, qui convenait bien à sa silhouette pleinement développée, et chanta une chanson délicieuse avec beaucoup d'habileté et de sensibilité. Elle était suivie d'un duo des deux sœurs, ma chère Louisa prenant la place de sa mère à la harpe, instrument sur lequel elle était aussi habile qu'au piano.