Je ne peux pas arrêter de fantasmer sur la belle-mère de ma copine... Et c'est arrivé
PARTIE I
La vieille femme leva les yeux de son livre pour voir le gentil monsieur qui se trouvait à deux portes plus loin prendre sa soirée constitutionnelle. Depuis plus d'un an maintenant, sans relâche, elle le regardait quitter sa maison et gravir la pente en portant chaque jour un plus grand poids sur son bâton. Au cours d'une conversation passagère, elle se demanda pourquoi il ressentait le besoin de sortir alors que le crépuscule tombait et que ses forces diminuaient, mais sa réponse fut simplement un besoin obstiné de quitter la maison. Elle soupira et reporta son regard sur son livre, ne pensant plus à la disparition imminente de ces hommes.
Son chemin l'a conduit au sommet de la colline et dans le quartier le plus miteux de la ville. Ici vivent les vauriens, les marginaux, les trafiquants de drogue et les proxénètes. Des magasins discount, des boutiques de paris individuels et des convertisseurs de billets bordaient les rues tandis que des enfants jouaient dans des rues bordées de lumières cassées et de voitures abandonnées dans lesquelles des adolescents baisaient la nuit tombée. L'homme est passé devant le lampadaire bourdonnant qu'il associait à l'entrée dans ces bidonvilles et a décidé ce soir de s'aventurer dans l'allée derrière les magasins délabrés. L’odeur des poubelles imprégnait l’air d’un piquant aigre et le verre craquait sous les pieds. Hors de la vue du public, il était capable de marcher correctement, la nécessité de simuler son état de décrépit étant moins importante. Il était encore vieux, se disait-il, et devait faire attention à ne pas tomber ou à ne pas déranger les voyous, mais il utilisait désormais son bâton pour palper des tas de tapis en lambeaux et des tas de cartons que les sans-abri avaient l'habitude de garder au chaud, suscitant une ou deux fois un gémir ou maudire en colère.
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