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J'ai grandi dans une petite banlieue à l'extérieur de San Diego, dans un quartier agréable. Les maisons étaient d’assez bonne taille, mais pas de manoirs. C'était un quartier sûr où personne ne s'inquiéterait vraiment du crime ou de quoi que ce soit du genre. Je venais d'une bonne famille - ma mère et mon père étaient toujours mariés après 25 ans de vie commune et ils m'ont appris à être une bonne personne et à ne pas passer pour un imbécile aux yeux des autres. A part eux, j'ai un petit frère. Je me suis toujours bien entendu avec lui, mais nous n'étions pas incroyablement proches. Nous avions des intérêts vraiment divers et ne passions pas beaucoup de temps ensemble parce que nous pratiquions des activités très différentes. J'étais plutôt sportif, alors qu'il jouait de la guitare et des choses comme ça. Après avoir obtenu mon diplôme d'études secondaires, je suis allé à l'université à la CSU Long Beach, j'étais donc à quelques heures de chez moi. Mes parents m’avaient donné une certaine liberté au fur et à mesure de mes études secondaires. Ils restaient intéressés par ce que je faisais et qui étaient mes amis, mais mon couvre-feu a continué à être repoussé de plus en plus tard jusqu'à ce que finalement je n'en ai même plus. En conséquence, je ne suis pas devenu complètement fou lors de ma première nuit. J'étais un peu plus responsable avec les choses puisque j'étais déjà habitué à cette liberté. À l'université, j'ai commencé à boire un peu, ce que je n'avais pas du tout pratiqué au lycée. Au début, j'étais un peu exagéré, mais après deux ans à Long Beach, je m'étais considérablement adouci et j'étais plutôt un buveur social lors des nombreuses fêtes qui se déroulaient. J'ai couché avec quelques filles... pas trop, mais suffisamment pour ne pas avoir désespérément besoin de sexe ou quoi que ce soit. Dans l’ensemble, ce furent de bonnes deux premières années d’école. Pendant mes études, je revenais à San Diego une ou deux fois par semestre pour profiter de la cuisine maison et faire de la lessive gratuite – un changement bien nécessaire par rapport à la vie en dortoir universitaire. C'était plutôt génial d'être loin de chez soi avec toute la liberté que cela offrait, mais ces quelques choses que l'on ne peut obtenir qu'à la maison me manquaient.